Citation:
Le problème reste le peu de fiabilité de la jauge, et de la teneur de la réserve
Je relisais les réponses, et je vais mettre mon gain de sel.
Pour les véhicules industriels qui disposent d'injections semblables aujourd'hui, certains gestionnaires de parcs ont pris pour option de réaliser le remplissage des réservoirs le plus souvent possible ( j'ai pas dit qu'on arrêtait les engins pour cela

) et ceci pour trois raisons majeures:
- la stabilité thermique du système d'injection qui est refroidi par la circulation du carburant (ou réchauffé dans certains cas).
- la réduction des phénomènes de condensation dans les réservoirs (plus il y a d'air chargé entre 30 et 90% d'humidité, plus cette eau condense sur les parois internes du réservoir)
- éviter un choc thermique au système d'injection; exemple: j'ai plus rien, système d'injection en température, je remplis de frais je remets en route, du carburant glacé déboule sur des pièces mécaniques en température, pas bon... j'ai déjà vu des grippages d'injecteurs pour cette raison en industriel.
Jouer sur la réserve avec ce type d'injection, c'est jouer avec le feu..... je pense à notre ami tombé en panne sèche sur l'autoroute, elle est montée à quelle température l'injection quand il ne restait que deux litres utilisables? ( avec un moteur à charge élevée donc avec une pression de rampe, de pompe et d'injection à 1500 bars )
Pour ma part, mi réservoir, je refais le plein (dans la mesure du possible bien sûr) et dans le cas d'un long trajet, avec niveau relativement bas (mini 1/4), et bien plein en arrivant avant de ranger la tuture.Bref, vais finir aussi chiant qu'un prof, je file! chacun fait bien comme il a envie
