Pour mieux comprendre l'intérêt stratégique du marché russe pour Renault, voici quelques informations extraites d'un article du Monde :
Le marché russe apparaît comme un eldorado. Cette année, les Russes devraient acheter 2,9 millions de véhicules, contre 2,65 millions en 2011. Et, en 2015, plus de 3,5 millions de voitures devraient trouver preneurs.
"Le marché russe sera le premier marché européen, devant l'Allemagne d'ici à 2015", assure Michael Macht, vice-président production du groupe Volkswagen.
"Renault n'aurait jamais réussi, ici, sans sa gamme "entry", vendue ailleurs en Europe sous la marque Dacia". Avec environ 200 000 ventes, Renault est très apprécié par les Russes autant pour ses Logan que pour son Duster, l'un des 4 × 4 les plus abordables du marché.
L'alliance Renault-Nissan-AvtoVAZ domine le marché :Après sept mois de ventes en 2012,
l'alliance AvtoVAZ, Renault et Nissan forme le premier groupe avec 507 000 ventes (+2 %). Cette faible croissance s'explique par le renouvellement en cours de la gamme de Lada, première marque en Russie. Derrière, le groupe Volkswagen (180 000 ventes, +38 %), qui vient d'y relancer sa marque Seat, a dépassé General Motors (164 000, +25 %), qui commercialise Chevrolet et Opel. Hyundai, Kia et Toyota vendent chacune plus de 100 000 véhicules. PSA (45 000, +15 %) arrive, lui, derrière Ford (75 000 ventes, +18 %) et Daewoo, qui écoule encore 50 500 véhicules.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html________________________________________________________________________________________________________
Mes remarques : probablement l'un des rares marchés -à part la France- où Renault est en tête devant Volkswagen ! !
Avec le concept car Lada/AvtoVAZ montré plus haut, le groupe pourrait disposer d'une couverture complète du marché des petits SUV : le Lada pour les urbains frimeurs, et le Duster pour les amateurs de vrais véhicules passe partout, durs au mal...
Le potentiel économique de la Russie auquel il faut bien sûr ajouter ses réserves de gaz et pétrole pourraient expliquer -entre autres- pourquoi les occidentaux sont si peu enclins à contrarier Poutine sur la Syrie 