pourquoi pas du GPL chez Borel ? Les restrictions de circulation ne sont pas pour demain avec ce carburant, la technologie est au point et l'espoir d'avoir un carburant fabriqué à partir de déchets végétaux, animaux voire des ordures ménagères comme cela commence à être produit aux Pays-Bas permettrait un recyclage du CO2 absolument inconnu pour les carburants fossiles ! D'autre part, en cette période de tension avec les pays du golfe, augmenter notre indépendance vis-à-vis d'eux me semblent une saine politique… Mais il n'y a pas que cela en faveur du GPL :d'une part , il s'agit d'une fraction entre le butane et le propane qui est difficilement séparable dans la colonne de distillation des raffineries de pétrole… Plutôt que de le brûler dans la torchère comme le font les Africains, cela me semble une valorisation non négligeable ! De plus, pas de particules fines… En tout cas au moins que ne peuvent le produire des plaquettes de freins et lorsqu'on regarde l'huile de vidange, elle ne semble pas avoir besoin de beaucoup de dépollution : elle est parfaitement transparente et légèrement ambrée. Troisième avantage, il s'agit d'un carburant distribué dans la grande majorité des pays européens un tarif attractif contrairement au bio éthanol où il n'existe que cinq stations en Italie et environ une dizaine en Allemagne… Toutes situées proche de la frontière française et à un tarif fort dissuasif car ce carburant est subventionné en France… Jusqu'à quand ?

Ce bio gaz est fabriqué dans des méthaniseurs, une dizaine autour de chez moi, les agriculteurs y trouvent leur compte avec les subventions en tout genre.
Sauf que ce ne sont pas des déchets verts qui font fonctionner le chaudron mais des cultures dédiées sur des milliers d'ha, produites à grand renfort d'engrais, de phytosanitaires, d'irrigation, de tracteurs, d'ensileuses, de camions, ect... qui eux fonctionnent au GO.
Il n'est même pas certains que le bilan énergétique soit positif ( énergie nécessaire à la production jusqu'au transport au méthanier, évacuation du digestat /énergie disponible avec le méthane produit), tout comme pour le bio GO.
Sans compter la pollution olfactive, parfois insupportable à des centaines voir des milliers de mètres sous le vent.
Il devient de plus en plus compliqué de vivre dans les campagnes de plaine coincé entre les méthaniers qui puent et les éoliennes qui font un bruit infernal.

+1 , et un jour , on mangera quoi

Pour les cultures le problème n'est pas le bioéthanol mais le réchauffement climatique avec des sécheresses d'un côté et de l'autre des inondations.

Comme le bioéthanol est une énergie renouvelable c'est un atout pour luter contre ce changement climatique.