** Lorsque l'oued coule, la piste empruntant son lit, ce village est isolé. Toutefois, je présume que les habitants préfèreraient qu'il coule plus souvent.......à peine une semaine par an.
**Heureusement, les villages sont indiqués :
**Le ciel est menaçant, il pleut et les oueds charrient tout ce qu'ils trouvent vers le lac qui prend la couleur de la terre environnante. Je vais m'arrêter, aucun intérêt à rouler sous la pluie, dans la boue,...
**Petit déj au p'tit matin au-dessus des nuages :
**Maison berbère typique telle qu'on n'en voit plus beaucoup. Il faut aller de plus en plus loin dans les montagnes.
**Pour ceux qui n'auraient jamais vu de crottes d'âne,.....en bas à gauche. Et accessoirement, un agadir sur son pic :
**Je me suis rapproché de la côte, il pleut trop en montagne. Suffit maintenant de trouver un accès, de préférence pas trop facile (ça évite la foule). Pas le Paris-Dakar, mais ça en rebute beaucoup :
**Et hop!! deux jours de méditation (!!) face à l'immensité :
**Certes, c'est mignon tout plein mais il y a un "mais".
En effet, d'immenses troupeaux de chêvres, dromadaires, moutons, arrivent du sud, sec.
Les chêvres ne laissent rien après quelques jours, grimpent aux arganiers, mangent les arganes,.... les dromadaires quant à eux, mangent les jeunes pousses de ces arbres et cassent énormément de jeunes branches. Ceci au détriment des locaux qui n'en peuvent mais : ces énormes troupeaux appartiennent aux hautes sphères. J'ai assisté à d'épiques bagarres entre habitants et bergers nomades.